La Résistance nationale
Beaucoup de gens croient connaître la Résistance parce qu'ils ont écouté les calomnies
des uns, les vantardises des autres, les discours officiels, les procès à grand spectacle. En fait, ils ne savent rien.
(André Mazeline).
En 1986, François Bédarida donnait pour la Résistance de 1939-1945 la définition suivante: «La résistance est l'ACTION clandestine menée, au nom de la
liberté de la nation et de la dignité de la personne humaine, par des volontaires s'organisant pour lutter contre la domination, et le plus souvent l'occupation de leur pays par un régime
fasciste ou satellite ou allié». Le mot «action» indique bien qu'on ne résiste pas «dans sa tête». La Résistance commence avec l'action, même si elle est tout d'abord par essence une révolte
morale. La Résistance naît d'abord du Refus: refus de la soumission, refus de l'asservissement, refus de la fatalité, refus de l'oppression par l'occupant, refus immédiat pour les plus
clairvoyants du régime de Vichy et de sa «Révolution nationale».
Cette volonté de DIRE NON naît elle-même dans l'héritage qu'on a reçu et assimilé - que celui ci soit social, religieux, politique, civique ou tout cela à la fois. Dire non à la dictature, au racisme, à la xénophobie, c'est défendre les valeurs qui constituent encore aujourd'hui les fondements de notre République: la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, la dignité et le respect de la personne humaine.
Mais faire de la Résistance, c'est enfreindre la légalité de l'État français et le défier, lui, et l'occupant. C'est se positionner dans une situation de très dangereuse marginalité dans un pays conquis, effondré par la défaite, déboussolé.
Ceci explique que la Résistance n'a pas été un phénomène de levée en masse. Et
pourtant, «Affirmer sa liberté, son intégrité, son identité», c'est rappeler «qu'un peuple qui ne se bat pas pour sa liberté est indigne de la liberté».
Raymond Ruffin a
consacré une grande partie de sa vie à mieux faire connaître la Résistance. La Résistance nationale avec "La résistance dans l'opération Overlord" qui permet de mieux comprendre le rôle joué par la Résistance française dans le cadre du Débarquement du 6 juin 1944. Il a également étudié des pages
moins connues de l'Histoire de la résistance avec "Ces chefs de Maquis qui gênaient" et "Résistance PTT".
La résistance dans l'opération Overlord : le jour J
Le Jour J
Ce mardi 6 juin 1944, il pleut dès le
matin. Un vrai temps de juin pour un jour de guerre ordinaire. À 9 h, ceux qui le peuvent se branchent sur la BBC. Le communiqué du jour est sobre : « Sous le commandement du général
Eisenhower, les forces navales alliées appuyées par une aviation puissante ont commencé à débarquer les armées alliées sur la côte nord de la France ». Un canular? On n'ose y croire. Pour la
France comme pour l'Europe entière, c'est à nouveau l'annonce du sang et des larmes. Mais aussi l'espoir de la Libération.
Pour la résistance normande (une dizaine de réseaux), c'est aussi la nuit la plus longue. Les trois plans à appliquer sont au point depuis longtemps : paralysie des voies ferrées, du réseau de télécommunications et des routes conduisant aux plages. Très loin à l'ouest, d'autres Français arrivent. Ce sont les SAS du colonel Bourgoin (dit « le Manchot »). Aux petites heures de la nuit, on les a largués sur les landes perdues du Morbihan et des Côtes-du-Nord (actuellement Côtes-d'Armor).
La résistance dans l'opération Overlord
Cet ouvrage très complet de Raymond Ruffin permet de mieux comprendre le rôle joué par la Résistance française dans le cadre du Débarquement de Normandie. A
travers près de 430 pages, ce livre rend hommage aux "hommes de l'ombre" de la Résistance dont le travail a été exemplaire.
Sanglant, héroïque, nourrit du sang de dizaines de milliers d'hommes, le
Jour J fut une victoire pour les troupes alliées qui débarquèrent le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie. Ce jour-là débutait une lutte démentielle qui ne s'achèverait qu'un an plus tard dans
les ruines de Berlin, ce jour-là l'Allemagne nazie vacillait. Tout, ou presque, a été dit sur ce sujet. Un point essentiel reste cependant pratiquement occulté : le rôle de la Résistance
française dans les plans alliés et dans les opérations elles-mêmes... Deux conditions nécessitant le soutien de la Résistance française étaient indispensables à la réussite de l'entreprise.
Premièrement, il fallait maintenir l'éparpillement des troupes allemandes en conservant le secret absolu sur le lieu du Débarquement ; de nombreux réseaux de renseignement français
travaillèrent-souvent sans le savoir-aux plans d'intoxication et, par le sacrifice de dizaines d'agents, réussirent au-delà de toute espérance. Deuxièmement, après le Débarquement, il était
impératif d'empêcher les troupes allemandes de rejoindre la Normandie ; le plan Rouge déclenché par la Résistance allait largement contribuer à paralyser l'ennemi. Après trente-cinq ans de
recherches, d'études d'archives chez les belligérants, s'appuyant sur l'impressionnante documentation qu'il a rassemblée, Raymond Ruffin nous expose ici quel fut l'apport - immense - de la
Résistance française dans les plans de reconquête de l'Europe. De l'Aquitaine à la Champagne, de l'Auvergne à la Bretagne, de la Bourgogne à la Normandie, des Pyrénées à la Franche-Comté, et du
Limousin à la région Rhône-Alpes, on en suivra les faits majeurs. Une contribution qui fera référence, un ouvrage qui restitue aux Français leur juste part de gloire dans un événement majeur du
XXe siècle.
Sommaire:
- De Starkey à Fortitude
- La Résistance française : Structures et organisation
- Regards sur les forces en présence
- Début de l'année 1944, la situation en France
- La Résistance normande en action, veillée d'armes en Angleterre
- Quatre jours avant le Jour J
- Jour J : ce sera dans trois jours
- Contre-temps du temps et la Résistance mobilisée
- La veillée du Jour J : attente, espoir et crainte
- Nuit du 5 au 6 : les combattants avec ou sans uniformes en action
- L'armada alliée approche : les Allemands s'interrogent
- La Résistance aux avant-postes - L'armada accoste
- A Utah et à Omaha, le débarquement américain
- Débarquement britannique - Embrouillamini allemand
- C'est la bataille de France, et c'est la Bataille de la France
- La remontée sanglante de la Das Reich
- Les têtes du pont - Point sur la Résistance
- Synthèse
Ed. France-Empire (18 mars 2004) 428 pages
-
Résistance PTT.
-
Cité parmi bien d'autres, voici deux dossiers inconnus du public, ouvert ici par Raymond Ruffin, qui brosse également un portrait de cette
grande formation patriotique que fut Résistance P.T.T. Car, ce que la plupart des gens ignorent, c'est que les agents des P.T.T. furent l'avant-garde de la lutte clandestine. Lettres de
dénonciations interceptées, transmissions de l'ennemi sabotées, liaisons parallèles par télégraphe et par téléphone établies au profit des maquis et des réseaux, plans et projets allemands
relevés, formèrent pendant quatre ans l'essentiel du travail de routine effectué par les postiers patriotes. Nul n'a le droit d'ignorer un pareil engagement qui causa tant de morts parmi ceux qui
en assumèrent tous les risques. Il fallait un tel livre pour le rappeler
Interview de raymond Ruffin par france3 Normandie à propose de "résistance PTT"
:
Les PTT dans la Résistance
Dans les PTT, à côté de la résistance de postiers, on voit se développer en liaison avec des réseaux et mouvements, des activités résistantes dans le domaine des
télécommunications. Il s’agit d’écouter, pour les retransmettre aux Alliés, les communications allemandes (les réseaux C.N.D., Alliance, Buckmaster furent les intermédiaires), de les perturber et
finalement de couper les câbles de manière réparable : c’est le “Plan violet”, mis en œuvre en juin 1944. Ce plan est établi avec le B.C.R.A., en particulier avec Edmond COMBAUX (X1924). Mais
auparavant déjà des ingénieurs des PTT restés en France se distinguent par des actions de résistance, parfois “passive” : cette notion de résistance passive peut caractériser le directeur Charles
LANGE (X1910), qui par exemple appuie discrètement les opérations de camouflage de matériel organisées par Charles BRUNIAUX (X1920) ou de création de lignes clandestines par Marcel JAMBENOIRE
(X1924). L’action directe sur les câbles à grande distance est dominée par le nom de Robert KELLER, mais des X, ingénieurs des PTT, l’ont aidé plus ou moins directement, jusqu’à son arrestation
fin 1942 : c’est le cas en particulier de ses voisins de bureau Lucien SIMON (X1925) et Paul GUERIN (X1929). Ce dernier assure la coordination des opérations de renseignement et la préparation du
plan violet ; arrêté le 1er juillet 1943 il est déporté ê Buchenwald, alors même que se développait le mouvement Résistance PTT sous la conduite de polytechniciens ingénieurs des PTT, en liaison
avec l’O.C.M. et Libération Nord. Des études sur les matériels de transmission se poursuivent dans cette période : Paul LABAT (X1919) fait fonctionner un laboratoire secret à Lyon. Il devient le
chef des transmissions des F.F.I. Arrêté le 30 mars 1944 et déporté il est exécuté au Struthof. Gabriel ROMON (X1925) qui lui succède est lui aussi arrêté ; condamné à mort il est fusillé à
Stuttgart. La radiodiffusion débutante est, à l’époque, intégrée aux PTT. C’est donc ici qu’il faut citer deux ingénieurs en chef des PTT, tous deux morts pour la France, qui ont monté une
radiodiffusion libre : François DEVEZE (X1929) déporté après avoir assuré la mise en place d’un réseau clandestin, et Alfred LELLUCH (X1920), le directeur technique de cette radio clandestine,
fusillé.
Sommaire :
1e partie
I) La collaboration des postiers français avec le service de renseignements (les écoutes microphoniques d'Alger, la Source K)
II) Les initiatives intérieures (le sabotage du Central Allemand roulant de Lyon, le groupe des P.T.T. de St-Lô
2e partie
I) Aspects de la résistance dans les P.T.T. (de la résistance passive à la résistance active, au coeur de la clandestinité)
II) Réseaux et groupes dans les régions (de l'Alsace-Lorraine à la région parisienne, N.A.P. -SUPER-N.A.P. et statistiques)
Bilan, annexes, remerciements, sources, bibliographie
Extrait de " Le sacrifice des normands " : Une longue litanie de messages codés
avait été lue en français à l'intention de la résistance. " le renard n'aime pas les raisins ". C'était l'ordre d'action. Ceux qui, à Saint-Lô, avaient compris les messages étaient immédiatement
entrés en scène : les communications du relais télégraphique furent coupées. Puis les auteurs des sabotages se regroupèrent dans une ferme isolée à Beaucoudray, où se cachait notamment Pruvost,
chef national de la résistance P.T.T., camouflé depuis plusieurs mois dans le village de Villebaudon. Là, en pleine campagne normande, étaient entreposées deux tonnes et demie d'armes et de
munitions parachutées dans la nuit du 9 au 10 mai. Les résistants devaient s'en servir en temps utile pour assurer la protection des troupes aéroportées attendues sur la région. Une fois Saint-Lô
libéré, leur tâche consisterait à réparer au plus vite les câbles pour rétablir au profit des alliés les communications. Mais le 14 juin, ce petit maquis de Beaucoudray fut attaqué par surprise.
11 hommes furent capturés, 5 parvinrent à prendre la fuite. À 3 h du matin, le 15 juin, les onze prisonniers furent fusillés.
Quatre chefs de maquis. Quatre noms qui s'inscrivent
dans l'histoire de la Résistance comme les symboles de la foi patriotique.
Considérés comme des héros dans leurs régions respectives pourquoi ces hommes furent-ils victimes, au lendemain de la libération, de campagnes de dénigrement, d'accusations mensongères, et de
machinations haineuses?
Pourquoi voulait-on les éliminer de la scène populaire?
Georges Guingoin sera arrêté, emprisonné, et on tentera de le tuer dans sa cellule;
Robert Leblanc fut contraint en 1946, pour sauver sa vie et son honneur à reprendre le maquis en 1946;
Robert Landes fut brutalement explusé de France;
Henri Romans-Petit demeura de longues semaines véritablement "embastillé".
Pourquoi? Pourquoi ces mesures incompréhensibles à l'encontre de tels patriotes?
Raymond Ruffin s'est longuement penché sur ces faits étranges et a livré une analyse méticuleuse de ses observations. Georges Guingouin, en 1913 à Magnac-Laval, (Haute-Vienne) a tout juste 18 mois quand son père est fauché, parmi les premiers morts de la
Grande Guerre, à la fin août 1914. Ce drame fondateur le conduit – comme beaucoup d’autres membres de cette génération d’orphelins – à rejoindre le Parti communiste, né du refus de la « boucherie
impérialiste ». Durant les années trente, Georges Guingouin est instituteur et jeune responsable communiste local à Saint-Gilles-les-Forêts, aux confins de la Haute-Vienne et de la Corrèze.
L’antifascisme devient le second moteur de son engagement. Il l’amènera à refuser, dans les faits, la politique collaborationniste que mène la direction du PC à la suite de la signature du pacte
germano-soviétique.
Blessé au coBibliographie sélective sur la résistance:
mbat, il est hospitalisé à Moulins. Refusant d’être capturé, il s’échappe de l’hôpital au moment où les Allemands encerclent la ville, le 18 juin 1940. « Celui qui ne se rend pas a raison contre
celui qui se rend », disait Péguy. Ainsi, Guingouin, la tête couverte de pansements, rejoint-il, peu après, son village de Saint-Gilles-les-Forêts. Immédiatement, il entre en résistance contre le
régime de Vichy et réorganise le parti communiste clandestin.
En février 1941, son école de Saint-Gilles-les-Forêts est encerclée par les gendarmes et les policiers de Vichy. Echappant de justesse à l’arrestation, il va pendant trois ans et demi se cacher
de ferme en ferme, aidé par sa connaissance du terrain et bénéficiant de la complicité des paysans de la région qui, pour sa haute stature, le surnomment « Le Grand », « Lo Grand » en
patois limousin. Au milieu des bois du Limousin, il devient le « premier maquisard de France ». Stalinien, comme tout communiste de l’époque, mais pragmatique, il applique la justice sociale à la
façon d’un Robin des Bois, taxant les profiteurs du marché noir pour aider les plus démunis, empêchant la réquisition du blé et des foins, sabotant usines et voies ferrées afin d’affaiblir la
machine de guerre ennemie. Parti seul, avec quelques fidèles camarades, il a rassemblé des centaines d’hommes durant les années 42 et 43 puis des milliers en 44. En août 44, nommé chef
départemental des FFI, il regroupe sous ses ordres toutes les forces de la Résistance de la Haute-Vienne, soit 14 000 soldats. Plutôt que d’attaquer Limoges dans la foulée du débarquement,
comme le lui ordonnait la direction du Parti communiste, Georges Guingouin fit encercler la ville. Le 21 août 44, grâce à sa patience et à l’intervention du consul de Suisse à Limoges, Jean
d’Albis, il obtint la reddition des troupes allemandes, sans effusion de sang.
Entré dans Limoges en vainqueur, Georges Guingouin fut élu maire de la ville en 1945. Mais, deux ans plus tard, il perdit les élections face à l’ancien maire socialiste, Léon Betoulle. A partir
de cette date, le Parti communiste, qui avait déjà tenté de le liquider physiquement pendant la guerre, choisit de lui régler son compte. Guingouin refuse de reconnaître quelque erreur que
ce soit dans sa conduite pendant la guerre face à un PCF qui veut occulter son rôle. Affrontant la direction de son Parti, il court alors à sa perte. Exclu, il est accusé par Jacques Duclos,
alors n° 2 du PCF et homme de Moscou, d’avoir volé l’argent de la Résistance. A partir de 1953, redevenu simple instituteur dans l’Aube – le département de sa femme –, il est accusé, sans preuve,
d’avoir participé à un meurtre crapuleux. Il est emprisonné, manque d’être assassiné, subit même un séjour en hôpital psychiatrique. Le Parti communiste tentait de le discréditer,
pour le pousser à la mort. Il est libéré en 1954, obtient un non-lieu en 1959 et redevient instituteur dans l’anonymat le plus total du côté de Troyes, bien loin de son Limousin natal.
Désormais, il va consacrer toute son énergie à lutter contre l’oubli qui manque de l’ensevelir. Progressivement, avec le déclin du Parti communiste et le temps qui passe, il va réapparaître à
Limoges les 21 août pour les cérémonies de la Libération de la ville. Ayant survécu à la plupart de ses ennemis, il verra ces dernières années les hommages s’accumuler, de la part de la ville de
Limoges, qui baptise une rue de son nom, ou d’autres communes du Limousin. En juin dernier, affaibli mais debout, à 92 ans passés, il sera fait Commandeur de la Légion d’honneur. Ce n’est pas en
paria mais en héros de la Résistance qu’il a été conduit à sa dernière demeure – vendredi dernier sous un ciel ombrageux, comme l’était « Le Grand » – dans le petit cimetière de
Saint-Gilles-les-Forêts, au milieu des bois qui firent la légende du « Premier maquisard de France ».
Ces Chefs De Maquis Qui Genaient:
Ces Chefs De Maquis Qui Genaient: Georges Guigouin Dans Le Limousin, Robert Leblanc En
Normandie, Roger Landes En Aquitaine, Henri Romans-Petit Dans L'ain, Le Jura Et Les Alpes
Roger Landes, fut pendant la Seconde guerre
mondiale un agent franco-britannique du Special Operations Executive (SOE), section F. Il effectua deux missions clandestines en France occupée, dans la région de Bordeaux.
Lors de la première, il fut opérateur radio du réseau SCIENTIST de Claude de Baissac ; et lors de la seconde, comme chef du réseau ACTOR, à la tête de groupes de résistants qu'il arma, forma
et encadra, il joua un rôle important pour la libération de la France. Il termina la guerre au sein de la Force 136, en Extrême-Orient.
Henri Romans-Petit est mobilisé en 1938, il échoue
dans sa tentative de rejoindre la France libre à Londres. À Saint Etienne, il entre en relation avec le réseau L'Espoir rattaché à Franc-Tireur. On le charge de repérer les terrains pour les
parachutages autour de Lyon. Il organise en 1942 les maquis de l'Ain et du Haut-Jura et défile, le 11 novembre 1943, dans la ville d'Oyonnax, à la tête de ses maquisards. Ce haut fait
décidera les forces anglaises et françaises de Londres,
jusqu'alors réticentes, à parachuter des armes pour les maquisards français, qui en étaient jusqu'alors quasiment privés. Il organise les débuts des Maquis en Haute-Savoie et en confie le
commandement à Tom Morel afin de se dédier totalement aux Maquis de L'Ain. Au cours de l'été 1944, il installe une véritable administration civile à Nantua et fait paraître La voix
du maquis. À la libération, il est emprisonné quelques semaines à Lyon par le nouveau commissaire de la République Yve Farge.

A lire aussi:
ALBRECHT Mireille. Vivre au lieu d'exister : la vie exceptionnelle de Berty Albrecht, Compagnon de la Libération. Paris : Rocher, 2001. 1 vol (439 p.)
AMOUROUX Henri. La grande histoire des Français sous l'Occupation. Paris : Robert Laffont, 1976-1993. 10
vol.
AUBRAC Lucie. La Résistance expliquée à mes petits-enfants. [Paris] : Ed. du Seuil, 2000. 1 vol. (61
p.).
BAUMEL Jacques. Résister : histoire Secrète des années d'Occupation. Paris : Albin Michel, 1999. 1 vol.
(457 p.)
BOISFLEURY Bernard de. L'armée en résistance : France, 1940-1944. Fontenay-aux-Roses : l'Esprit du livre
éd., 2005. 1 vol. (718 p.). (Histoire & mémoires combattantes)
BROCHE François. L'épopée de la France Libre 1940-1946. Paris : Pygmalion/Gérard Watelet, 2000. 1 vol.
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BROCHE François, CAàTUCOLI Georges, MURACCIOLE Jean-François. La France au combat : de l'Appel du 18 juin à
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CREMIEUX-BRILHAC Jean-Louis. La France Libre : de l'appel du 18 juin à la Libération. Paris :
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Dictionnaire historique de la France sous l'Occupation . Sous la direction de Michèle et Jean-Paul
Cointet. Paris : Tallandier, 2000. 1 vol. (736 p.). (Dictionnaires)
Dictionnaire historique de la Résistance : Résistance intérieure et France libre. Sous la direction de
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La France des années noires. Tome 1, de la défaite à Vichy. Sous la direction de Jean-Pierre Azéma
et François Bédarida. Paris : Seuil, 1993. 1 vol. (536 p.)
La France des années noires. Tome 2, de l'Occupation à la Libération. Sous la direction de
Jean-Pierre Azéma et François Bédarida. Paris : Seuil, 1993. 1 vol. (514 p.).
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Pourquoi résister? Résister pour quoi faire? : actes du colloque des 2, 3 et 4 décembre 2004. Textes
rassemblés et édités par Bernard Garnier, Jean-Luc Leleu, Jean Quellien et Anne Simonin. Caen : Centre de Recherche d'Histoire Quantitative : CNRS - Université de Caen Basse-Normandie, 2006. 1
vol. (360 p.). (Seconde Guerre mondiale ; 6)
QUELLIEN Jean. La Résistance. Caen : Le Mémorial de Caen, 2004. 1 vol. (80 p.), ill.
Résistance, 1940-1944 : témoignages, dossiers, chronologie. Sous la direction de Pierre Aymar de Broissia.
Paris : Little big man, 2004. 1 vol. (288 p.)
Les résistants : l'histoire de ceux qui refusèrent. Sous la direction de Robert Belot, avec le concours de
Eric Alary et de Bénédicte Vergez-Chaignon. Paris : Larousse, 2003. 1 vol. (319 p.)
SEMELIN Jacques. Sans armes face à Hitler : la résistance civile en Europe, 1933-1943. Paris :
Payot, 1989. 1 vol. (268 p.). (Bibliothèque historique Payot)
SIMONNET Stéphane. Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944-8 mai 1945 : des débarquements aux villes
libérées. Paris : Editions Autrement, 2004. 1 vol. (80 p.). (Collection Atlas/Mémoires)
VINCENOT Alain. La France résistante : histoires de héros ordinaires. Paris : Editions des Syrtes, 2004. 1
vol. (274 p.)